Le maintien des prairies permanentes permet le stockage de carbone dans les sols et dans la biomasse aérienne. Les prairies et pâturages permanents influent également positivement sur la biodiversité et la protection de la ressource en eau à l’échelle du territoire.
Une prairie temporaire devient une prairie permanente au bout de 5 ans (passage automatique en PP en année 6).
Dans Télépac, les principaux codes cultures correspondant aux PP sont : PPH (prairie permanente herbe), PRL (prairie en rotation longue, 6 ans ou plus), J6P (jachère de 6 ans ou plus)
Les prairies permanentes sont concernées à partir de 2023 par deux BCAE distinctes : la BCAE 1 reprenant les principes de maintien du paiement vert de la programmation 2014-2022 et la BCAE 9, relative à la protection des prairies sensibles.
A partir de 2023, il est possible de retourner 10% de vos PP chaque année pour implanter une autre culture tout en bénéficiant du niveau supérieur de l’aide éco-régime (20% pour le niveau inférieur).
Un ratio annuel, c’est-à-dire la surface de prairies permanentes déclarées dans les dossiers PAC dans une région donnée sur la surface admissible totale déclarée de cette région, est calculé chaque année en fin de campagne et comparé à un ratio de référence défini dans chaque région administrative.
S’il se dégrade de plus de 5%, les agriculteurs de la région concernée ne seront plus autorisés à retourner leurs prairies.
Par contre, le seuil de déclenchement du régime d’autorisation est abaissé à 2% de dégradation du ratio contre 2.5 %.
Source : la nouvelle politique agricole commune 2023-2027
Armelle Molac
Service environnement