Avec un coût moyen estimé entre 1 600 et 1 800 euros, le permis de conduire représente un investissement conséquent, parfois un frein pour les jeunes ou les demandeurs d’emploi. Plusieurs dispositifs publics et privés existent aujourd’hui pour en alléger la charge.
Le permis à 1 € par jour
Destiné aux 15-25 ans, ce prêt à taux zéro permet d’échelonner le paiement de la formation (jusqu’à 1 200 €) avec une mensualité maximale d’un euro par jour. L’État prend en charge les intérêts.
Les auto-écoles doivent être partenaires du dispositif et le prêt reste soumis à l’accord d’une banque.
Le compte personnel de formation (CPF)
Depuis 2017, il est possible d’utiliser ses droits CPF pour financer tout ou partie du permis B, sous réserve que celui-ci contribue à un projet professionnel. Exemple : un salarié disposant de 1 000 € sur son compte peut les mobiliser directement pour réduire la facture. Ce dispositif bénéficie aussi aux demandeurs d’emploi.
Le permis financé par l’employeur
Des entreprises peuvent prendre en charge une partie des frais de formation, soit via le plan de développement des compétences, soit dans le cadre d’un avantage salarié (ex. : abondement sur le CPF).
Les aides régionales et locales
De nombreuses collectivités financent tout ou partie du permis, souvent sous conditions (ressources, recherche d’emploi, engagement citoyen). Exemple : certaines régions proposent jusqu’à 1 200 € pour les apprentis. Les missions locales peuvent également accorder des coups de pouce financiers aux jeunes de moins de 26 ans.
Les autres dispositifs
Aide de Pôle emploi : une prise en charge jusqu’à 1 200 € pour les demandeurs d’emploi sans permis, lorsque ce dernier est indispensable à un retour à l’emploi.
Aides spécifiques : certaines associations, caisses d’allocations familiales (CAF) ou fonds d’action sociale proposent des subventions ou prêts d’honneur.
En résumé
Le financement du permis de conduire peut donc s’appuyer sur un éventail d’aides publiques, d’outils bancaires et de soutiens privés. Pour les candidats, l’enjeu est d’identifier le bon mix en fonction de leur situation personnelle et professionnelle.
Ronan MOALIC
Directeur