On pense souvent, à tort, que les cybercriminels ne s’intéressent qu’aux grandes entreprises. C’est une erreur. Aujourd’hui, la réalité est tout autre : les TPE et PME sont devenues des cibles privilégiées, souvent perçues comme des « portes d’entrée » plus faciles à forcer car moins protégées.

 

Le constat est alarmant.

Selon les derniers rapports (notamment celui de l’ANSSI et de Cybermalveillance.gouv.fr) :

  • Plus d’une entreprise sur deux déclare avoir subi au moins une cyberattaque au cours de l’année écoulée.
  • 40 % des attaques visent spécifiquement des PME de moins de 50 salariés.
  • Le coût moyen d’une cyberattaque pour une PME (incluant l’arrêt d’activité, la perte de données et la remédiation) dépasse souvent plusieurs dizaines de milliers d’euros, une somme capable de mettre en péril la trésorerie d’une structure saine.

 

Les attaques ne sont plus l’œuvre de hackers isolés, mais de véritables organisations criminelles automatisées.

Les menaces les plus courantes ?

Le Rançongiciel (Ransomware), qui bloque vos fichiers contre une rançon, et l’Arnaque au Président (ou fraude au virement), qui vise directement votre comptabilité.

 

Ce n’est pas que un problème informatique :  80% des attaques exploitent une erreur humaine ou une négligence basique.

Voici 4 réflexes essentiels à adopter  :

 

  • Le Mot de Passe est une clé de coffre-fort : « 123456 », « Azerty » ou le nom de votre entreprise sont à bannir. Imposez des mots de passe longs, complexes et, surtout, différents pour chaque accès (banque, emails, logiciel de gestion). 

 

  • La Sauvegarde « déconnectée » : Si vos sauvegardes sont branchées en permanence sur votre réseau, elles seront cryptées en même temps que vos ordinateurs en cas d’attaque. Assurez-vous d’avoir une copie de vos données sur un support externe déconnecté ou un cloud sécurisé et indépendant.

 

  • La méfiance par principe : L’hameçonnage (phishing) par email est la cause n°1 des intrusions. Sensibilisez vos collaborateurs : on ne clique jamais sur une pièce jointe inattendue, même si elle semble venir d’un fournisseur connu ou… des impôts.

 

  • Les mises à jour : Un logiciel non mis à jour est une maison avec une fenêtre ouverte. Appliquez les correctifs de sécurité dès qu’ils sont disponibles.

 

Conclusion

La question n’est plus de savoir si vous serez attaqué, mais quand. Sécuriser votre informatique, c’est sécuriser votre outil de travail et la valeur de votre entreprise.

 

Ronan MOALIC – Directeur ICOOPA

 

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