Les changements de conjoncture que l’on a connu ces dernières années tant sur les intrants que sur les prix ouvrent l’ère de l’instabilité avec une perte de lisibilité. 

Cela impose aux éleveurs une attention particulière et la nécessité d’une réflexion approfondie avant tout investissement ou changement technique important. Connaître son coût de production c’est permettre de se situer en termes de compétitivité et anticiper l’avenir.

ICOOPA accompagne ses adhérents dans le domaine et le calcul du coût de production est réalisé lors de chaque bilan comptable. 

Prenons l’exemple du coût de production lait, il s’exprime en euros par 1000 litres de lait brut commercialisé.

COUT DE PRODUCTION = charges opérationnelles de l’atelier + charges de structure liées à l’atelier + amortissements + charges supplétives

 

NB : La rémunération de l’exploitant ainsi que le remboursement des annuités ne rentrent pas dans le coût de production.

Ce résultat permet de connaître le seuil minimal de charges à couvrir. L’atelier commence à dégager une marge quand le prix du marché dépasse ce seuil.

Des écarts du simple au double entre élevages !

Le coût de production selon les systèmes et les zones est différent. Mais au sein d’un même système on observe des écarts importants entre exploitations. Ces écarts s’expliquent par une maîtrise technique différente et des choix stratégiques déterminants. Il y a donc tout lieu de mesurer ces écarts, les comprendre et essayer de les corriger.

 

 

 

 

 

 

 

Coûts alimentaires et mécanisation sont les plus gros postes de charges.

Dans l’amélioration de la rentabilité de son atelier, les charges d’alimentation (achat concentrés, fertilisation des surfaces fourragères) et la productivité du travail sont les premiers leviers actionnés. 

En revanche, le poste mécanisation, qui représente à lui seul près du quart du coût de production (de 80 à 120 euros les 1000 litres), est souvent laissé pour compte.

Au-delà du coût de l’énergie, les stratégies d’investissements ou d’amortissement fiscaux pèsent lourd et pénalisent la rentabilité des exploitations à moyen terme et leur capacité d’adaptation.

Un critère qui entre dans les négociations du prix du lait

Depuis les lois Egalim, le coût de production concourt au calcul du prix du lait dans les contrats entre organisations de producteurs et collecteurs, ainsi que d’arguments aux industriels pour demander des hausses de tarifs à la grande distribution. 

Source : GIE IDEA TECHNOLOGIE

Hélène BURBAN

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